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gabriel attal - Page 13

  • MACRON JOUE LES TROUBLE FETES A VANVES ET A LA REGION

    Macron est vraiment entrain de jouer les trouble-fêtes jusqu’à Vanves et au Conseil Régional. Le PS risque de subir une hémorragie après sa primaire, même si certains élus et militants ne s’en cachent plus, et de moins en moins. Ainsi à Vanves, Gabriel Attal  a eu l’occasion de rencontrer l’ex-ministre de l’économie et d’avoir parlé avec lui de Vanves et bien sûr de la 10éme circonscription des Hauts de Seine. Plusieurs  reconnaissent publiquement avoir assisté au meeting du 10 Décembre à la porte de Versailles. Face à ces macronistes, d’autres résistent et soutiennent tout au moins Peillon ou Hamon, beaucoup moins Montebourg qui a déçu et Valls qui n’a plus la côte !

    Mais le PS n’est pas le seul  à être concerné. A la Région, soutenir Macron n’est pas recommandé car la majorité LR/UDI ne fait pas dans la dentelle : Frédérique Dumas (UDI), une collégue de Bernard Gauducheau en a fait les frais. Elle a été proprement virée de la présidence de la commission culturelle, sous prétexte qu’il y avait conflit d’intérêts. La commission d’éthique avait été saisie mais sans trouver à redire, car cette présidente est aussi très impliquée dans la production cinématographique et audiovisuelle au niveau professionnel. Mais sans la moindre hésitation, l’ensemble des conseillers membre de cette commission ont démissionné, seul le FN a protesté. Et l'UDI l'aurait suspendue de sa fonction de secrétaire nationale à la culture. Frédérique Dumas reste très amére mais très déterminée à soutenir Emmanuel Macron, tout comme un ex-président de la Région, Jean Paul Huchon, et une ex-DGS, Catherine Barbaroux, présidente de l'Adie, première association de microcrédit en France

  • A VANVES, ON N’EN SORT PAS DES PRIMAIRES : PAS FACILE D’ETRE SOCIALISTE !

    Pas facile d’être socialiste en ces temps de primaires et d’avant campagne présidentielle. Antonio Dos Santos, secrétaire de la section de la PS de Vanves, le vérifie quotidiennement, avec une érosion des militants à cause des difficultés rencontrées, des engagements non tenus, d’un sentiment de grand gâchis avec cette majorité qui n’a pas arrêté de se disputer et un gouvernement qui n’a pas su bien communiquer.

    « Il n’a pas su expliquer que la situation du pays était plus noire que ce qu’elle était. Il aurait fallu revoir des priorités, engager des mesures utiles pour le pays pour permettre de tenir le cap en matière de social-démocratie, de solidarité » constate-t-il. Lors des réunions régulières de la section vanvéenne, militants et sympathisants PS ont exprimé leurs déceptions, leurs inquiétudes face aux déclarations des uns et des autres qui donnent une impression de cacophonie, à un moment où comme pour les autres sections des Hauts de Seine et d’ailleurs, le PS  mobilise ses troupes sur le bilan de la présidence Hollande, avec Stephane Le Foll à la manœuvre. « Si on fait un rapide bilan des mesures prises par le gouvernement, notamment en matière sociale, de sécurité sociale mais aussi de lutte contre le déficit, on s’aperçoit que des choses ont été faites mais voilà, elles sont occultées par toutes ces polémiques  sur le collège, la réforme de la sécurité sociale, la loi sur le travail, le CICE….» constate t-il.

    Sans parler de « l’effet Macron ». Mais là, curieusement et contrairement aux dirigeants nationaux qui ont changé d’attitude à l’égard de l’ancien ministre de l’Economie, prônant au début la méthode forte -  « les transfuges risquent la radiation » -  pour adopter une positon qui évite de couper les ponts et d’injurier l’avenir,  la section socialiste de Vanves a été beaucoup plus sage : « Nous avons un regard beaucoup plus positif sur cet homme à la tête bien faite, d’expérience, doté d’un certain charisme pendant qu’il était au gouvernement. Depuis qu’il l’a quitté, on s’est posé des questions. On ne sait pas ce qu’il a comme projet. Il y a une attente. Un certain d’entre nous le suit de plus prés. Il n’y a pas d’hostilité absolue, ni de fan club »constate-t-il.

    Mais aussi de l’effet plus « dévastateur » du « bouquin » (Un président ne devrait pas dire ça…) que beaucoup prennent pour un éiéme » accident mais qui fait mal au sein du PS. « Mais on est encore un certain nombre à soutenir l’action du gouvernement qui a été utile, et le président de la République qui a été à la hauteur à des moments difficiles. Car des choses se sont passées entre ce dernier  et les électeurs. C’est un homme de dialogue. Et on voudrait un candidat capable de dialoguer et de décider » ajoute t-il en revenant bien sûr sur ces primaires que les socialistes ont été les premiers à organiser en 2011.

    « On a eu raison de mettre en place les primaires, mais tort de n’avoir pas prévu ce cas d’espéce lorsqu’un président socialiste sortant  se représente. Car dans ce cas, il n’y a pas lieu à en organiser, car il est naturellement de facto, candidat. Mais voilà, il a décidé d’en passer par là. On fait avec, mais c’est un gâchis et un risque majeur. J’espére que ceux qui s’en sont inspirés (Les Républicains) ne feront pas la même erreur » explique t-il en revenant sur ces velléités de peser tant d’un côté que de l’autre sur le choix des candidats : « Les primaires à droite, je les laisse à la droite ! Certaines velléités d’aller voter pour peser sur le vote à droite ont été exprimées, surtout par des sympathisants, pas des militants. Cela n’a aucun sens, car la priorité, ce sont les valeurs ! Et on sait bien que pour les primaires à gauche, des sympathisants d’autres partis de gauche là aussi, seraient tentés de faire voter pour Montebourg par exemple »   

    Et ces primaires concernent tous les niveaux, car chez les socialistes, le choix des candidats pour les législatives dans chaque circonscription donne lieu  à une primaire depuis longtemps. Un mécanisme interne bien huilé permet aux militants de choisir leur candidat  qui est ensuite adoublé généralement par la commission d’investiture nationale : Les militants PS de Vanves comme d’Issy les Moulineaux pour la 10éme circonscription comme pour les 13 autres des Hauts de Seine auront à se prononcer les 8 et 9 Décembre prochain. Le dépôt des candidatures est prévu du 14 au 18 Novembre. Un vanvéen a manifesté son intention de se présenter et obtenu le soutient quasi unanime de la section de Vanves : Gabriel Attal.

  • RENTREE POUR LE PS DES HAUTS DE SEINE ET VANVES : « Il est temps de passer à autre chose ! »

    Des élus et des militants socialistes vanvéens seront présent  à l’université d’été du PS 92 que leurs responsables fédéraux ont souhaité organiser samedi. A défaut de Nantes, ils auront Suresnes et le Mont Valérien dans une école tout proche de ce  mémorial de la France libre. Il s’agit de renforcer l’esprit d’équipe et de camaraderie entre militants, avant d’attaquer une année qui va être très dure, avec les présidentielles et les législatives.

    Pour le PS 92, la Rentrée est l’occasion  de passer à autre chose après une année de reconstruction, de refondation après la défaite et la campagne malheureuse des régionales, des municipales catastrophiques car il n’y a plus aucun maire socialiste. « Il a fallu faire un travail très managérial, très militant, ce qui nous a coûté beaucoup d’énergie pour remettre à la fois les finances au propre, faire des arbitrages, régler certaines séquelles dans des sections qui sesont déchirées après ses échecs,  pacifier, à apaiser, pour passer à autre chose ». La campagne pour les élections présidentielles va les re-mobiliser grâce  une série de campagnes fédérales : Une première campagne sur le bilan du gouvernement à partir des fiches de  «La Réussite», avec des tracts qui seront presque géo-localisés en fonction des thématiques des territoires, pour apporter des réponses à la population, au plus prés de la sociologie électorale : Le  numérique,  l’éducation et les transports  dans la 10éme  Circonscription (Vanves/issy) par exemple. Une seconde  campagne d’affichage «pour démontrer que la droite et la gauche, ce n’est pas tout à fait pareil ».  Dans le même temps, le PS 92,  est en train d’organiser et de mettre en place les primaires de la «Belle alliance populaire» dans le département. Mais par rapport à 2011, ce sera plus dure à cause d’une érosion militante, et parce que les avis sont très partagés sur ces primaires.

    Pour les législatives de Juin 2017, la première étape sera le conseil national du 2 Octobre qui définira quelle circonscriptions seront réservées aux femmes, aux  partenaires,  éventuellement à des types particuliers de candidats issus par exemple de la  diversité. L’ensemble du secrétariat fédéral a fait une tournée des sections, pour faire le point sur les candidatures émergentes. L’idée est d’arriver  à ce que dans chaque circonscription,  la vraie bagarre soit entre la droite et pas entre eux. L’idée est de faire émerger des bînomes qui soient efficaces, passent l’approbation des sections, et que ce ne soit pas une multiplication des candidatures de défis, de défiances. Mais la nature humaine reprend vite ses dessus. Une lettre A faisait état cet été de deux candidatures à la candidature dans la 10 éme circonscription en citant le nom de deux élus socialiste : Gabriel Attal ( sur la photo à gauche avec Nadége Azzaz tête de liste 92 lors des Régionales, et Valérie Mathey) à Vanves et Thomas Puijalon à Issy les Moulineaux .

    L’objectif pour le PS 92 est de conquérir des territoires  « tenue par la  génération de la droite Pasqua qui arrive à la date limite de péremption. « Sans faire ni du jeunisme, ni une forme de mise à la retraite prématuré des gérontes, il faut  renouveler la démocratie, car nous avons des mandats, et les Hauts de Seine sont un exemple caricatural, qui sont tenus depuis trop longtemps par les mêmes, de surcroît en situation de cumul des mandats. L’application de la loi sur le  non cumul va nous donner un peu d’oxygéne. Ce n’est pas normal de détenir un mandat de député pendant 30 ans  ou de maire pendant 40 ans.  On n’est pas propriétaire d’un mandat !  Il est nécessaire de faire arriver au pouvoir des générations beaucoup plus jeunes qui vivent pleinement une autre manière de travailler de penser, de consommer, et qui n’est pas représenté dans la sphére politique. Il faut sortir de la monocronie du profil soit fonctionnaire, soit apparatchik»  expliquait récemment Thomas Puijalon qui n’a pas encore décidé s’il sera ou non  candidat à la candidature dans la 10éme circonscription. André Santini appréciera